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Taxe de transit en Suisse
Politique symbolique ou véritable changement ?
Le Conseil des États affiche son unité : 44 voix contre 0 en faveur d'une taxe de transit. Cela semble être une position claire, une prise de responsabilité envers la population, l'environnement et les infrastructures. Mais ce n'est pas si simple, estime notre auteur Michael Gehrken.
• Le Conseil des États vote à l'unanimité en faveur d'une taxe de transit en Suisse.
• Questions en suspens : accords avec l'UE, contrôle et effet de la taxe.
• Commentaire : la taxe de transit reste un symbole plutôt qu'une véritable solution.
La Suisse est située au cœur de l’Europe. Pour se rendre du nord au sud, il faut traverser les Alpes, souvent en passant par notre pays. Les camions et les voitures empruntent nos routes, polluent notre air et laissent derrière eux du bruit et des gaz d’échappement. L’idée d’introduire enfin une taxe pour compenser cette pollution semble logique. Celui qui génère des coûts doit payer. Point final.
Mais le diable se cache dans les détails. Comment contrôler, sans surveillance permanente, si un véhicule ne fait que passer ou s’il s’arrête ? Comment une taxe nationale sur le transit est-elle compatible avec les accords internationaux, en particulier avec l’UE ? Tous les Suisses devront-ils bientôt payer une taxe pour cette raison ? Et surtout, une taxe suffit-elle vraiment à résoudre les problèmes ?
La vérité est que tant que nous voulons tous être aussi mobiles, la Suisse restera confrontée à un dilemme. Nous pouvons introduire des taxes, nous pouvons envoyer des signaux, mais les flux de trafic et donc les embouteillages resteront. Une taxe de transit est donc moins une solution qu’un symbole. Un signe que la Suisse ne reste plus les bras croisés. Rien de plus.
Surtout, les symboles seuls ne sauveront pas les cols alpins ni les villages du corridor du Gothard ou des Grisons. Il faudrait un changement de mentalité dans la société. Ce n’est qu’alors qu’une taxe serait plus qu’une goutte d’eau dans l’océan.
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• Questions en suspens : accords avec l'UE, contrôle et effet de la taxe.
• Commentaire : la taxe de transit reste un symbole plutôt qu'une véritable solution.
La Suisse est située au cœur de l’Europe. Pour se rendre du nord au sud, il faut traverser les Alpes, souvent en passant par notre pays. Les camions et les voitures empruntent nos routes, polluent notre air et laissent derrière eux du bruit et des gaz d’échappement. L’idée d’introduire enfin une taxe pour compenser cette pollution semble logique. Celui qui génère des coûts doit payer. Point final.
Mais le diable se cache dans les détails. Comment contrôler, sans surveillance permanente, si un véhicule ne fait que passer ou s’il s’arrête ? Comment une taxe nationale sur le transit est-elle compatible avec les accords internationaux, en particulier avec l’UE ? Tous les Suisses devront-ils bientôt payer une taxe pour cette raison ? Et surtout, une taxe suffit-elle vraiment à résoudre les problèmes ?
La vérité est que tant que nous voulons tous être aussi mobiles, la Suisse restera confrontée à un dilemme. Nous pouvons introduire des taxes, nous pouvons envoyer des signaux, mais les flux de trafic et donc les embouteillages resteront. Une taxe de transit est donc moins une solution qu’un symbole. Un signe que la Suisse ne reste plus les bras croisés. Rien de plus.
Surtout, les symboles seuls ne sauveront pas les cols alpins ni les villages du corridor du Gothard ou des Grisons. Il faudrait un changement de mentalité dans la société. Ce n’est qu’alors qu’une taxe serait plus qu’une goutte d’eau dans l’océan.
Sommes-nous prêts pour cela ? Pas moi.
Cette page a été traduite automatiquement.
Michael Gehrken
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Kommentare:
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