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Ordonnance sur les chauffeurs (OTR) et manque de places de stationnement

Obligé de courir dans le cercle vicieux coûteux

Non seulement, mais surtout pendant la saison des voyages en vacances, on peut observer que les automobilistes bloquent, avec leurs véhicules, les rares places de stationnement pour les conducteurs de camions sur les aires de repos. Cela peut avoir des conséquences coûteuses pour le chauffeur et l'entreprise de transport, explique notre auteur Erwin Kartnaller.
© Erwin Kartnaller
• L'OTR réglemente les heures de conduite et les pauses, mais le manque de places de stationnement complique leur respect.
• Un comportement irrespectueux des automobilistes entraîne des amendes et des risques de sécurité.
• Il est nécessaire de disposer de plus d'infrastructures et de compréhension pour améliorer la situation.


Les cap­i­taines de la route sont sous ö’Or­don­nance sur les chauf­feurs, abrégée en OTR. Les heures de con­duite et les paus­es sont fixées par cette régle­men­ta­tion. Elles visent à pro­téger le bien-être des tra­vailleurs et, bien sûr, aus­si la sécu­rité routière. En Suisse, une régle­men­ta­tion spé­ci­fique au pays s’a­joute : l’in­ter­dic­tion de con­duite noc­turne. Entre 22.00 et 05.00 heures, les camions ne peu­vent pas être déplacés. Les excep­tions con­cer­nent les trans­ports de den­rées ali­men­taires (pro­duits frais), la Poste, les trans­ports spé­ci­aux et excep­tion­nels ain­si que les véhicules dotés d’une autori­sa­tion spé­ciale au cas par cas. Quiconque enfreint une de ces règles s’ex­pose à de lour­des amendes.

Fièrement poussé à la peine

Depuis des années qui sem­blent dur­er des décen­nies, ces règles pour les con­duc­teurs pro­fes­sion­nels créent un dilemme per­ma­nent : il manque de places de sta­tion­nement, en par­ti­c­uli­er le long des axes prin­ci­paux de cir­cu­la­tion, c’est-à-dire des autoroutes. Il manque à droite et à gauche de pos­si­bil­ités pour arrêter son véhicule con­for­mé­ment aux pre­scrip­tions légales. Bien que le gou­verne­ment promette depuis des années une solu­tion, en réal­ité, peu ou rien n’a été fait. Et ain­si, on voit des images qui sus­ci­tent le sour­cils, mais sou­vent attribuent une con­duite incor­recte à des caus­es fauss­es : les camions se tien­nent en colonne sur la bande d’ur­gence à la sor­tie des aires de repos. Réfléchissons : quel être raisonnable plac­erait son véhicule de sorte à être exposé au bruit con­tinu du traf­ic pas­sant à toute vitesse et à ce que sa cab­ine soit con­stam­ment agitée par les vents ? Der­rière cela se cache une direc­tive de niveau supérieur qui impose de se con­cen­tr­er sur les “fau­teurs de prob­lèmes” — et pas un peu !

Indifférence, imprudence ou pur égoïsme ?

Comme si l’in­suff­i­sance de l’of­fre de places de sta­tion­nement ne suff­i­sait pas, non, d’autres prob­lèmes men­a­cent. Non seule­ment, mais surtout pen­dant la sai­son des vacances, les auto­mo­bilistes occu­pent les places de sta­tion­nement qui sont en fait, et sou­vent bien sig­nal­isées, réservées aux camions. La détresse des cap­i­taines de la route s’ag­grave encore ain­si. Et tan­dis que les auto­mo­bilistes sans scrupules ne risquent pas de bus, les con­duc­teurs pro­fes­sion­nels risquent une amende qui peut rapi­de­ment attein­dre un mon­tant à trois chiffres élevés – pire encore. Le con­duc­teur ou la con­duc­trice est d’ailleurs pas le seul à être sanc­tion­né, mais aus­si l’en­tre­prise de trans­port pour laque­lle il ou elle tra­vaille. Et, ce que beau­coup ne pren­nent pas en compte : l’a­mende peut être réclamée ultérieure­ment, car les heures de con­duite et de repos enreg­istrées dans le tachy­graphe sont con­servées et lis­i­bles pen­dant une péri­ode plus longue.

Récem­ment encore, j’ai été témoin de tels abus. Sur un aire de repos sur la route du Gothard, des auto­mo­bilistes ont garé leur véhicule sur des places mar­quées pour les camions (voir images), bien que des places de park­ing pour les voitures étaient disponibles. Ce camion­neur, qui avait quit­té l’au­toroute pour respecter son temps de repos oblig­a­toire, a dû repren­dre sa route sans avoir com­mis d’er­reur et s’est ain­si retrou­vé en con­flit avec la loi sans faute de sa part.

Deux types de « ami et hôte »

Le lég­is­la­teur et en par­ti­c­uli­er ses exé­cu­teurs sur le ter­rain sont bien sûr au courant de cette sit­u­a­tion inten­able. Mais ici aus­si, il se mon­tre sou­vent que deux types de « amis et sec­ouristes » exis­tent. Cer­tains tien­nent fer­me­ment et rigoureuse­ment aux dis­po­si­tions légales et ne lais­sent aucune grâce opér­er, d’autres peu­vent se met­tre dans la sit­u­a­tion déli­cate du chauf­feur et offrir de l’aide. Un chauf­feur étranger m’a racon­té qu’une patrouille de police l’avait arrêté la nuit après 22 heures. Il avait déjà com­mencé à sen­tir le malaise à cause des bus approchant. Mais les gar­di­ens de la loi lui ont d’abord demandé pourquoi il con­tin­u­ait à con­duire, et après lui avoir expliqué qu’il n’avait pas trou­vé de place de sta­tion­nement, ils lui ont offert leur aide et l’ont guidé hors de l’au­toroute, lui indi­quant un emplace­ment de sta­tion­nement dans un quarti­er indus­triel. Vous pou­vez peut-être imag­in­er avec quelle élo­quence il a loué la police suisse. Mais j’en­tends aus­si sou­vent des cas qui racon­tent le con­traire.

Oui, et il y a encore quelque chose !

Dans un autre con­texte, je peux égale­ment appli­quer l’in­tro­duc­tion déjà choisie pour ce com­men­taire : Non seule­ment, mais surtout pen­dant la sai­son des vacances, on se retrou­ve sou­vent avec des auto­mo­bilistes qui ont un remorqueur en tow. En soi, cela va bien. Mais plusieurs fois, on observe qu’ils se sta­bilisent sur une vitesse sur la voie nor­male qui oblige chaque con­duc­teur de camion à effectuer des manœu­vres d’ over­tak­ing longues et fas­ti­dieuses. Pourquoi ces “freins mobiles” ne peu­vent-ils pas pren­dre la vitesse d’un camion qui les précède ? Ils seraient ain­si dans la lim­ite de vitesse, mais béné­ficieraient égale­ment d’une con­som­ma­tion de car­bu­rant inférieure grâce à l’ef­fet de vent arrière. Et celui qui dit main­tenant que les chauf­feurs de camions doivent rester der­rière un tel ralen­tis­seur parce qu’ils ne peu­vent tout sim­ple­ment pas aller plus vite, que dira-t-on : Ces gens tra­vail­lent, ont des ren­dez-vous, sont sous pres­sion du temps. Celui qui demande la patience aux pro­fes­sion­nels devrait se deman­der com­ment il réag­it lorsqu’il/elle reçoit sa com­mande en retard.

Ce com­porte­ment ne se lim­ite pas seule­ment aux auto­mo­bilistes avec un remorqueur. Bien sûr, pen­dant la sai­son des vacances, ils domi­nent l’im­age. Mais année après année, je peux observ­er des chauf­feurs de camions de livrai­son, des con­duc­tri­ces avec un remorqueur com­mer­cial qui étab­lis­sent égale­ment une vitesse qui ne peut être classée que sous la caté­gorie “obsta­cle à la cir­cu­la­tion”. En route vers le Tessin, j’ai même pu observ­er un mon­sieur qui con­dui­sait sa voiture de luxe puis­sante avec une lenteur délibérée sur l’au­toroute et invi­tait à dépass­er. Pour de telles fan­taisies, je n’ai pas de com­préhen­sion. Cela ne devrait pas être sur l’au­toroute !

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